Dans les clubs, les foires, les salon
Il est toujours intéressant d’acheter son vin après dégustation : c’est ce que permettent la plupart du temps les foires et les salons, organisés périodiquement dans les villes par les vignerons eux-mêmes. L’offre est abondante et l’atmosphère souvent conviviale, à condition d’éviter les heures d’affluence.
L’achat via des clubs de vins par correspondance, s’il ne permet pas de goûter le vin avant l’achat, offre trois avantages :
- un choix vaste
- des vins parfais peu courants
- la possibilité de retourner les bouteilles qui ne conviennent pas
Privilégiez les clubs réputés tels le Savour Club ou le Club français du vin. Nombre de clubs sont tenus pas des négociants.
Chez le négociant
Le négociant, par définition, achète des vins pour le revendre, mais il est souvent lui-même propriétaire de vignobles : il peut donc agir en producteur et commercialiser sa production, ou bien vendre le vin de producteurs indépendants sans autre intervention que le transfert (cas des négociants bordelais qui ont leur catalogue des vins en bouteille au château), ou encore signer un contrat de monopole de vente avec une unité de production.
Le négociant-éleveur assemble des vins de même appellation fournis par divers producteurs et les élève dans ses chais. Il est ainsi le créateur de produit à double titre : par le choix de ses achats et par l’assemblage qu’il exécute. Le propre d’un négociant est de diffuser, donc d’alimenter les réseaux de vente qu’il ne doit pas concurrencer en vendant chez lui ses vins à des prix très inférieurs.
En cave coopérative
Les coopératives regroupent des producteurs d’une aire géographique donnée : une commune ou une zone plus large. C’est une copropriété de moyens et de savoir-faire, dont le viticulteur adhérent reste totalement maître et responsable. Cette coopération permet de maîtriser tous les métiers indispensables pour offrir des vins d’excellence. Les adhérents apportent leur raisin et les responsables techniques se chargent du pressurage, de la vinification, de l’élevage et de la commercialisation.
L’instauration de chartes de qualité avec les vignerons, la possibilité d’élaborer des cuvées selon la qualité spécifique de chaque livraison de raisin ou selon une sélection de terroirs ouvrent aux meilleurs coopératives le secteur des vins de qualité, voire de garde.
Chez le producteur
Il y a deux bonnes raisons d’acheter son vin directement chez le producteur
- vous pouvez découvrir des vins rares, fabriqués en trop faibles quantités pour être distribués dans les circuits habituels
- vous vous offrez le plaisir d’une vraie rencontre avec le vigneron. Au-delà de la chaleur du momment partagé, un peu plus gratifiant qu’un rayonnage de grande surface, et de la qualité de la dégustation, vous pouvez découvrir ses méthodes de travail, l’histoire du vin, de son terroir et de sa propriété.
Mais en revanche, si vous pensez faire des économies, vous risquez d’être décu car les producteurs veillent à ne pas concurrencer leurs diffuseurs.
Si vous souhaitez acheter des vins à diffusion limitée, ou bien des millésimes rares et des cuvées spéciales, tournez-vous vers les producteurs. Les vins de grands châteaux seront quan dà eux plus accessibles chez les revendeurs.